Assemblée Générale 2021

L'assemblée générale de CLEF aura lieu le vendredi 21 mai à 19h00 en vidéo conférence.
Ordre du jour de l'Assemblée générale
  • Constitution du bureau (président, secrétaire, scrutateurs)
  • Approbation de l’ordre du jour
  • Rapport d’activité de 2020 et présentation des comptes 2020
  • Approbation des comptes 2020 et de l’affectation du résultat, décharge aux administrateurs

Les coopérateurs sont invités à :

  • consulter les documents utiles sur cette page
  • poser toutes les questions au Conseil d'administration, soit par formulaire (version électronique ou version papier), soit lors de l'Assemblée générale
  • voter par formulaire (version électronique ou version papier)
  • participer à l'Assemblée générale le 21 mai à 19h en vidéo conférence

Vous avez besoin d'aide ?

Pour voter, si vous préférez utiliser un bulletin de vote papier, nous avons prévu un document téléchargeable dans la rubrique "Voter". Dans la même rubrique, nous avons également prévu un formulaire papier pour donner votre procuration à un autre coopérateur.

Pour poser vos questions au Conseil d'administration, nous avons également prévu un formulaire papier, téléchargeable dans la rubrique "Poser vos questions".

Nous pouvons également vous envoyer ces documents par courrier postal sur simple demande.

Pour participer à la vidéo conférence, nous vous proposons de l'aide dans nos rubriques "Comment vous connecter à la vidéo conférence" et "Comment se déroulera la vidéo conférence" ci-dessous.

Nous restons également joignable

  • par e-mail à info@clef-scrl.be
  • par téléphone au 069 600 190, du lundi au jeudi de 10h00 à 16h00. Si nous ne répondons pas de suite, n'hésitez pas à nous laisser un message avec votre nom ainsi que votre préférence pour un jour et une heure de rappel.

Une (deuxième) année pas comme les autres

Selon une tradition bien établie chez CLEF, l’assemblée générale est un moment important où nous pouvons expliquer nos activités et nos perspectives. C’est aussi l’occasion de rencontres entre coopérateurs, avec le Conseil d’administration ainsi qu’avec l’équipe administrative et technique. C’est enfin une occasion festive par laquelle nous vous remercions de votre soutien.

Cette année, le coronavirus nous oblige malheureusement à faire à nouveau exception. Compte tenu des mesures sanitaires, le législateur autorise que les assemblées générales se tiennent en dehors de la présence physique des coopérateurs.

On compte sur votre vote!

Malgré les circonstances, votre vote est important ! Voici les dispositions mises en place pour vous permettre de voter en connaissance, en trois étapes.

Vous informer [à partir du 7/05]

A partir du 7 mai, vous trouverez sur cette page l'ensemble des documents utiles à votre participation à l'Assemblée générale :

  1. L'ordre du jour de l'Assemblée générale 2021 [en ligne]
  2. Le rapport annuel et les comptes annuels [en ligne]
  3. Le formulaire de vote [version électronique] ou [version papier]
  4. La procuration pour le vote [version papier] (*)
  5. Le formulaire pour poser vos questions au CA [version électronique] ou [version papier]
  6. Le lien vers la vidéo conférence

(*) Si vous utilisez le formulaire de vote électronique, il vous est possible de donner une procuration via ce même formulaire.

Rapport annuel 2021

Comme l'année dernière, le rapport annuel vous est présenté au format PDF téléchargeable.

Nous vous souhaitons une bonne lecture !

Poser vos questions

Si vous le souhaitez, vous pouvez poser vos questions par formulaire électronique ou par formulaire papier.

Les formulaires électroniques devront être envoyés au plus tard le 17 mai.

Les formulaires papiers devront nous parvenir par mail ou par la poste au plus tard le 17 mai.

Nous répondrons à vos questions à partir du 19 mai 2020, sous forme d'une Foire aux Questions (FAQ) qui sera disponible un peu plus bas sur cette même page. Cette FAQ représentera une compilation de l’ensemble des questions reçues.

Vous pourrez également poser vos questions en direct le 21 mai, au moment de l’Assemblée générale. Veuillez cependant privilégier le formulaire électronique ou papier.

Voter

Vous pouvez voter par formulaire électronique ou par formulaire papier.

Les formulaires papiers devront nous parvenir au plus tard le 20 mai, par e-mail ou par courrier postal.

Les formulaires électroniques devront nous parvenir au plus tard le 21 mai à 20h.

Les votes qui arriveront après la date et l'heure limite ne seront malheureusement pas pris en compte.

Participer à l'Assemblée générale en vidéo conférence [le 21/05 à 19h]

La vidéo conférence de l'Assemblée générale sera accessible via le bouton bleu que vous trouverez ci-dessous. Nous vous invitons à nous rejoindre le 21/05 un peu avant 19h00. La vidéo conférence sera active à partir de 18h45.

Vous avez besoin d'aide pour participer ?

Voyez nos rubriques ci-dessous "Comment vous connecter à la vidéo conférence" et "Comment se déroulera la vidéo conférence".

Comment vous connecter à la vidéo conférence

La vidéo conférence sera accessible à partir de votre navigateur internet (Firefox, Chrome, Safari etc.). Celui-ci utilisera la caméra (webcam) et le micro intégrés dans votre ordinateur. Aucun téléchargement ni aucune installation ne sont requis.

Voici les étapes à suivre pour participer :

1. Cliquez sur le bouton bleu ci-dessus intitulé "Participer à l'Assemblée générale de CLEF en vidéo conférence".

2. Votre navigateur internet ouvre automatiquement une nouvelle fenêtre (ou un nouvel onglet).

3. Trois choix vous sont proposés. Voir exemple ci-dessous. Nous vous recommandons de choisir "Continuer sur ce navigateur". Patientez le temps que le système de vidéo conférence se charge. Pour les utilisateurs habitués à Microsoft Teams, vous pouvez bien sûr ouvrir votre application Teams déjà installée.

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4. Vous arrivez sur l'écran de configuration de la vidéo conférence. Voir exemple ci-dessous. Si votre navigateur vous demande l'autorisation d'utiliser la caméra et le micro de votre ordinateur, acceptez ces demandes.

5. Vous pouvez entrer votre nom, choisir d'activer votre caméra et/ou votre micro.

6. Cliquez sur le bouton "Rejoindre maintenant" pour rentrer dans la salle d'attente de la réunion.

7. Patientez le temps que nous vous fassions rentrer dans la réunion de l'assemblée générale.

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Comment se déroulera la vidéo conférence
  1. A partir de 19h00, nous vous accueillerons dans la vidéo conférence.
  2. Nous vous demandons de couper votre micro et de ne l'activer qu'au moment où vous pourrez poser vos questions. Si vous oubliez de le faire, nous nous autoriserons de couper votre micro à votre place.
  3. Vous pouvez également utiliser la zone de commentaires à droite pour vous exprimer. De nouveau, si il s'agit d'une question, elle sera notée et nous y répondrons au moment voulu.
  4. Si vous avez des problèmes de bande passante (lenteurs), nous vous conseillons de couper temporairement votre caméra.
  5. Nous ferons un bref compte rendu des activités de la coopérative et nous présenterons les comptes annuels.
  6. Nous répondrons ensuite en direct aux éventuelles questions des coopérateurs.
  7. Puis nous présenterons le résultat des votes et nous clôturerons l'Assemblée générale.

Foire aux Questions [à partir du 19/05]

Vous trouverez ici les réponses aux questions envoyées par mails ou par courriers.

Vous pourrez également poser vos questions lors de l'Assemblée générale.

Quelles sont les initiatives prises par CLEF dans les domaines sociaux et environnementaux ?

Question en détail

Une approche financière nécessaire mais sans oublier l’approche éthique Je pense qu’en tant que mouvement citoyen, pour qui la seule rentabilité financière n’est pas une fin en soi, il est indispensable que nous nous montrions vigilants par rapport à l’ampleur et la maîtrise des effets négatifs incontournables créés par les diverses infrastructures de production d’énergie qui sont en train de se multiplier dans le paysage. Nous devrions définir, prendre en compte et chercher à optimiser de manière systématique les critères SOCIAUX ET ENVIRONNEMENTAUX pour chaque projet (sur toute la chaîne industrielle de la production des infrastructures jusqu’à la distribution de l’énergie produite). Quelles sont les initiatives prises par CLEF dans ce domaine ?

Réponse

Toute installation de production d’énergie a un impact sur l’environnement. Des matériaux sont utilisés pour leur construction, provenant de ressources naturelles. CLEF a fait le choix de développer et d’exploiter des installations de production d’énergie renouvelable, qui s’abstiennent par nature de consommer des combustibles fossiles (générateurs de gaz à effet de serre) ou fissiles (générateurs de déchets nucléaires) dans le cadre de leur exploitation. Le choix éthique fondamental de CLEF depuis sa création concerne donc la lutte contre les changements climatiques en évitant les risques des radiations, qui ont tous deux un impact avéré et grave sur toute forme de vie et dont les conséquences se marquent encore plus sur les populations déjà défavorisées de par le monde.

Est-ce dire qu’il ne faut pas préoccuper des impacts locaux ? Bien sûr que non. Le développement de projets de production d’énergie renouvelable en Région wallonne est encadré par des contraintes, des obligations d’études environnementales et des conditions d’exploitation extrêmement poussées. Les parcs éoliens sont soumis à une étude d’incidences qui étudie tous les impacts sur l’environnement, l’aménagement du territoire et la santé humaine de manière détaillée.

Clef étudie ses projets en tenant compte de ces critères de manière globale et en essayant de limiter au mieux les impacts. Par exemple, l’installation d’éoliennes géantes peut paraître opposé au but recherché. C’est pourtant le moyen le plus performant si on compare sa production très élevée avec son impact qui est non négligeable et qui doit être pris en compte.

L’appréciation du paysage étant une notion très subjective, est également un cheval de bataille très prisé des opposants aux parcs éoliens. Le paysage est régulièrement impacté par toutes les activités humaines et ceci depuis la nuit des temps. La transition énergétique est un tout. Nous sommes dans une ère gourmande en énergie, avec un glissement vers l’électricité qui va en s’accroissant, et simultanément la production d’énergie passe d’un système centralisé non-durable basé sur des sources d’énergie fossiles et fissiles, à un système décentralisé basé sur des sources d’énergie renouvelable. L’investissement le plus performent au niveau de l’environnement est celui qui ne doit pas être réalisé. Dans ce cadre, il est indispensable que chacun à son niveau essaie de limiter ses besoins en énergie. Cela passe par différentes activités de sensibilisations et de formation aussi bien que par des innovations technologiques. Mais cela n’élimine pas la nécessité de continuer à développer les installations de production d’énergie renouvelable, et notamment des parcs éoliens dans les zones « capables ». Leur visibilité est, quelque part, la rançon de notre mode de vie.

Clef, ainsi que toutes les autres coopératives citoyennes membres des fédérations « REScoop », travaille de plus avec un critère sociétal fort qui est la maîtrise par les citoyens d’une partie de ce secteur stratégique qu’est l’énergie, et va jusqu’à la fourniture d’électricité via COCITER. Elle prépare également l’extension de ses activités vers le stockage et vers l’autoconsommation. Les aspects sociaux liés à la précarité énergétique sont quant à eux étudiés au niveau de REScoop Wallonie et de COCITER.

En ce qui concerne la chaîne industrielle menant à la production des infrastructures, c’est un combat qui sort globalement du champ d’action de Clef. Le choix des fournisseurs et des équipements est souvent assez restreint et nous ne disposons pas des moyens d’études d’une multinationale. Et l’impact environnemental et social de l’extraction de matières premières par ailleurs présentes dans tous les foyers, telles que les « terres rares », ressort du domaine de la politique internationale ou d’associations spécialisées.

Quelles sont les dispositions prises pour réduire l’impact sur les oiseaux et les chauves-souris sur les sites de production ?

Question en détail

Quelles sont les dispositions prises pour réduire l’impact sur les oiseaux et les chauves-souris dans les divers sites concernés (j'ai appris que le système BatMan installé à Nivelles ne fonctionne que depuis avril dernier !!! Qui s'en préoccupait vraiment ?) Les effets cumulatifs liés à la multiplication des sites sont-ils considérés ? Un monitoring est-il réalisé ? Si oui, quels en sont les résultats ?

Réponse

L’impact sur l’avifaune et sur les chiroptères est un point essentiel de toute étude d’incidence d’un projet éolien. Cela passe par une campagne de mesure d’environ un an sur le site envisagé qui débouchera sur une proposition de mesures à appliquer. Ensuite les DNF et DEMNA donnent des avis qui sont intégrés dans les exigences du permis d’exploiter. Les exigences concernent les chiroptères mais aussi les oiseaux indigènes ou migrateurs. Ces exigences sont applicables lors de la construction, pour l’application de mesures compensatoires (ex. Zones humides) ainsi que des mesures à prendre durant l’exploitation (chiroptères, …).

Pour ce qui concerne plus particulièrement les systèmes de type “batman”, il est à noter que son utilisation est intéressante davantage pour l'exploitant que pour la protection des chiroptères. En effet, en l'absence de Batman les éoliennes concernées doivent être systématiquement arrêtées en fonction de paramètres saisonniers et climatiques et ce, sans tenir compte de la présence réelle de chiroptères. Cela entraîne des pertes de production importantes (pouvant atteindre 8 %) tandis que le système batman permet de provoquer l’arrêt en cas de présence effective de chiroptères.

Quelles mesures de compensation sont-elles mises en place ?

Question en détail

Quelles mesures de compensation sont-elles mises en place par rapport à l’impact négatif ? Comment sont-elles suivies ? Quelles en sont les résultats ?

Réponse

Les compensations consistent en la création, à proximité, mais pas trop près, de biotopes favorables aux espèces impactées. C’est l’étude des impacts environnementaux qui guide les choix de milieux à créer et leur extension. Le DNF a aussi établi des cahiers des charges où il définit les conditions à respecter pour la création et le maintien des milieux créés.Le projet de compensations qui doit faire partie de la demande de permis est analysé par le DNF et le DEMNA et sans leur approbation, le permis est rarement délivré.

Par exemple, dans le Tournaisis, plusieurs compensations (Parcs de Molembaix et Rumillies) sont la création de prairies humides. Le DNF assure un suivi du respect des exigences du permis et des mesures correctives peuvent être exigées en cours de permis.

Est-il pertinent que CLEF soutienne des investissements en biométhanisation ?

Question en détail

Des excédents énormes de biomasse sont produits grâce à l’emploi d’engrais chimiques dont la production est énergivore ou à l’importation d’aliments pour le bétail (maïs, soja) cultivés en vastes monocultures au détriment des forêts tropicales (Amazonie) et des petits cultivateurs locaux. Par ailleurs, la viabilité financière de l’unité de Thuin dépend actuellement largement de l’alimentation du digesteur avec du maïs cultivé, culture intensive (40% de la recette !).
Enfin, dans le cas de l’utilisation des résidus de cultures et d’élevage provenant des fermes, cela implique une réduction des apports de matières organiques brutes dans les sols modifiant, de manière difficile à prévoir dans le long terme, la vie du sol et ses capacités à maintenir et même augmenter leur teneur en humus. On sait que ces éléments sont essentiels dans l’évolution de notre agriculture vers une agriculture écologique moins dépendante des intrants (engrais, pesticides).
Dans ce contexte, est-il pertinent que CLEF, mouvement citoyen, soutienne ce type d’investissements ? Et si c’est le cas, ne devrait-on pas fixer des balises strictes ?

Réponse

Effectivement, produire de l’énergie à grand renfort d’engrais et en utilisant des sols nécessaires à l’alimentation n’est pas une solution intéressante ni durable.

Le principe de base poursuivi par CLEF dans les biométhanisations auxquelles elle participe, est de n’utiliser si possible que des sous-produits et des effluents fatals et donc de limiter au maximum le recours à des apports de cultures énergétiques qui doivent de plus être sélectionnées pour être les moins impactantes possibles, voire être bénéfiques pour la gestion des sols voire la biodiversité (p.e essai de culture de silphie - mellifère, sans traitement, pérenne - implanté sur 2 hectares à Thuin mi-mai 2021) .

Le but de la biométhanisation de Thuin, est donc bien de limiter au maximum les besoins en maïs en le substituant par des sous-produits disponibles à proximité. Déchets de légumes, coupes de pelouses, fumiers, drèches de brasserie, etc... Nous faisons actuellement beaucoup d’efforts pour augmenter la proportion de déchets (ce qui sera d’ailleurs bénéfique pour la viabilité financière de la biométhanisation de Thuin, le maïs étant très cher). Cela demande du temps. Remarquons par ailleurs que le maïs introduit dans l’installation de Thuin ne provient en aucun cas d’Amazonie, mais bien de cultivateurs de Thuin et environs .L’autre investissement de biométhanisation de CLEF est “BQP” à Farciennes, dont la construction commence et qui n’utilisera aucune culture énergétique, ce qui est en phase avec notre principe de base. Le projet « BQP » vise de plus la production d’engrais organique certifié, dont les qualités et l’opérabilité seront supérieures aux simples digestats ou au fumier composté. Le partenariat de BQP et Walvert Thuin permettra d'appréhender de nouvelles sources d’intrants moins impactants pour l’environnement’.Les digestats classiques sont rendus aux agriculteurs pour être épandus sur les terres agricoles, ce qui limite les besoins en engrais. En effet, comme toute matière riche en matières organiques, le digestat a des propriétés amendantes et contribue à améliorer les caractéristiques physico-chimiques des sols. Il est essentiel de le rendre au sol pour assurer le maintien de la matière organique dans les sols. Les propriétés des digestats étant différentes des propriétés du fumier composté, les effets doivent être analysés en fonction du contexte, et si besoin ils peuvent être compensés en modifiant les pratiques agronomiques. La teneur en carbone résiduel est comparable à celle d'un fumier composté.

Les agriculteurs sont une clé essentielle pour la transition énergétique. L’état des champs doit être absolument amélioré. Il faut limiter les besoins d’intrants mais aussi les besoins de mécanisation énergivores. Cela passera par une révolution des techniques culturales pour remonter les taux d’humus : Non labour -> Technique culturale simplifiée -> Semis direct sous couvert permanent et sol vivant. De plus, ces nouvelles techniques transforment les surfaces agricoles en capteurs nets de CO2. Cela supprime aussi les problèmes de plus en plus critiques d’érosion des sols. Cependant, cela devra passer par d’autres canaux : enseignements agricoles, groupements d’agriculteurs innovants, …

La priorité à Walvert Thuin est d'assurer la survie du site qui a connu de nombreux manquements au niveau de la conception, de la gestion et de l’exploitation dans sa phase de démarrage. Le redressement de la situation demande beaucoup de temps et d'énergie à l’équipe de gestion et d’exploitation. Nous avons le souci de garder comme ligne de conduite de réduire les impacts négatifs de cette unité évoqués ci-avant.

Des critères environnementaux et sociaux sont-ils fixés avant l’engagement dans un projet ?

Question en détail

Des critères éthiques (environnementaux et sociaux), objectifs et quantifiables sont-ils fixés avant l’engagement dans un projet ? Si oui : comment sont-ils évalués et monitorés ?
Ces aspects ne pourraient-ils pas être abordés dans le Rapport d’activité et les données détaillées ne devraient-elles pas être accessibles aux coopérateurs ?
Existe-t-il une commission de vigilance « éthique » chez CLEF ? Comme il existe un comité de contrôle des comptes.

Réponse

Une partie des éléments se trouvent dans la réponse à la première question, nous ne les reprendrons donc pas ici.

Depuis 2020, le Rapport d’activité contient de très nombreuses informations sur l’évolution de CLEF, sur les projets dans lesquels CLEF participe (y compris le % citoyen, la production d’énergie renouvelable, l’économie en CO2, certaines mesures de compensation en matière de biodiversité, des réunions citoyennes, etc.) et sur les autres activités de CLEF ainsi que celles de REScoop Wallonie et de COCITER. C’est un sacré challenge de présenter nos activités de façon claire et concise, en donnant au lecteur l’envie de le lire et non pas de le refermer après 3 minutes en soupirant. Tout ça pour dire que nous devons veiller à ne pas l’alourdir. Cependant, nous pouvons réfléchir au meilleur moyen de compléter structurellement les informations sur le suivi des impacts pour le rapport de l’année prochaine. Pour ce faire, nous serions très intéressés d'avoir le support actif des coopérateurs intéressés à la question.

Il n’existe pas actuellement de commission de vigilance « éthique » chez CLEF. Le Conseil d’administration prend ses décisions en âme et conscience, s’appuyant non seulement sur l’expérience et les débats entre les 10 administrateurs de CLEF mais également sur les échanges intensifs avec les autres membres de REScoop Wallonie.

Ceci-dit, CLEF travaille sur une réforme statutaire rendue nécessaire à la fois par une certaine obsolescence (nos statuts actuels datent de la fondation en 2008, c-à-d lors de la naissance des premières coopératives citoyennes d’énergie en Région wallonne) et par la mise en conformité avec le nouveau Code des Sociétés et Associations. Lors de cette réforme, le double Collège actuel (Fondateurs et Ensemble des coopérateurs) ainsi que son rôle sera réexaminé. Les conditions d’admission des coopérateurs, les motifs de refus ou d’exclusion d'un coopérateur feront également partie des débats. Ces réflexions sont en cours chez quasiment tous les membres de REScoop Wallonie et nous échangeons régulièrement là-dessus. Ici également, nous serions très intéressés d'avoir le support actif des coopérateurs sensibles à la question pour dynamiser et élargir la réflexion en étant certain d’avoir des participants si ce genre de commission est créée.

Comment CLEF gère la parité et la diversité dans le conseil d’administration et dans la coopérative ?

Question en détail

La diversité des administrateurs me semble assez limitée - seulement 1 femme sur 10 personnes. Est-ce que la diversité est importante à la coopérative et comment compte-elle en introduire plus (nationalités, personnes de couleur, plus de femmes, ...) ?

Réponse

Comme il est rappelé dans le rapport, tout coopérateur peut se présenter pour une fonction d’administrateur de la coopérative. Pourquoi n’y a-t-il pas plus de diversité ? Le sujet est vaste, et la réflexion ne peut pas se cantonner à des ratios dans le Conseil d’administration. La fédération européenne REScoop.eu a tenu ce 18 mai 2021, la réunion de démarrage de son groupe de travail « Gender Power » destiné à se diriger vers un futur énergétique juste en matière de genre. En effet, le déséquilibre hommes-femmes dans le monde de l’énergie est généralisé. CLEF participe à ce groupe de travail.

Commençons donc par la diversité de genre parmi les membres de CLEF : approximativement 40% de femmes et 60% d’hommes, ce qui n’est pas si mal par rapport à d’autres pays ou d’autres coopératives, même s’il y a une « marge de progrès ». En ce qui concerne la nationalité, l’origine, l’appartenance culturelle ou la couleur de peau, ce sont des données que nous ne collectons pas.

Lors des précédents appels pour des nouveaux administrateurs, le CA de Clef a essayé sans succès de recruter des femmes. Toute bonne volonté est bien venue pour changer cet état de fait. Il est en effet maintenant clair que nous n’y parviendrons pas sans actions ciblées. Cette réflexion vaut aussi pour les autres diversités.

D’une manière générale d’ailleurs, appel est fait à toute bonne volonté pour le CA, pour des groupes de travail ou pour des activités et relais ponctuels. Le prochain renouvellement du Conseil d’Administration n’a lieu qu’en 2024. Cependant toute personne qui envisage de devenir administrat.eur.trice est la bienvenue pour suivre le Conseil d’Administration dès maintenant afin d’y apporter ses compétences, d’apprendre graduellement le rôle d’Administrateur de CLEF ainsi que l’étendue et la complexité des sujets et des dossiers, ce qui sera bénéfique pour une candidature et pour la continuité de la gestion. De plus la croissance de la coopérative amènera à la création de groupes de travail, comme par exemple présenté dans le rapport au sujet du photovoltaïque. Cela nécessite aussi d’avoir des coopérateurs non-administrateurs qui s’impliquent.

Par ailleurs, nous accueillerons avec joie cet été notre première stagiaire féminine dans le staff, et nous espérons vivement avoir des postulantes féminines dans les réponses aux deux offres d’emploi qui sont actuellement en cours.